EMANCIPATION DES JUIFS A METZ
Résumé de la communication du 7 mai 2009
de M. Jean-Bernard LANG, membre correspondant
L’émancipation des juifs à Metz :
ombres et lumières.
A la veille de la révolution, la communauté juive de Metz traversait depuis une soixantaine d'années une grave crise financière. Celle-ci était due à une imposition particulière, instituée par le Régent Philippe d'Orléans en faveur d'un de ses amis, le duc de Brancas. Cet impôt, très lourd, de
L'abbé Henri Grégoire
Au contraire, celle de Metz, appauvrie, peu à peu vidée de sa substance, passa presque entièrement à côté de l'évolution des idées, même si la ville fut le siège d'une Académie particulièrement novatrice en la matière qui fit connaître l'abbé Grégoire à la France entière.
Le début de la révolution, l'émancipation de 1791, la Terreur puis la réaction thermidorienne furent vécus par les juifs de Metz dans une ambiance d'hébétude bien loin de l'enthousiasme militant auquel on aurait légitimement pu s'attendre. Les anciens cimetières, profanés au nom des impératifs de la défense de la patrie en danger, sans que les juifs aient osé réagir, en sont
Il faudra deux générations et l'inlassable activité du consistoire de la Moselle en matière d'éducation, pour rendre à la de Metz son lustre et sa fierté.