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Académie nationale de Metz
7 février 2011

2011 : Bicentenaire de la naissance d'Ambroise Thomas.

Résumé de la communication du 3 février 2011

de M. Georges MASSON, membre associé libre :

 

2011 : Bicentenaire de la naissance d'Ambroise Thomas.
Une réhabilitation confirmée du compositeur originaire de Metz


Georges Masson a retracé l’histoire d’Ambroise Thomas, né le 5 août 1811 à Metz, et dont le bicentenaire est célébré cette année au travers de la « Biennale Ambroise Thomas ». Sa première édition a eu lieu en 2007 et la troisième aura lieu cet automne 2011, à l’Opéra-Théâtre de Metz, avec la nouvelle production de son ultime drame lyrique « Françoise de Rimini » d’après «  La Divine comédie » de Dante. Ses représentations seront accompagnées de manifestations officielles par la municipalité de Metz et la Communauté de Metz-Métropole, ainsi que d’autres concerts autour du compositeur. Le foyer du théâtre devrait, à cette occasion être baptisé du nom « Salle Ambroise Thomas ». Georges Masson a retracé l’histoire de ce musicien qui a traversé un siècle qui l’a porté aux plus hautes marches de la célébrité, qui fut adulé par ses admirateurs fidèles et par les grands amateurs de théâtre lyrique de son temps, autant que vilipendé par ses détracteurs qui ont brocardé son style,  celui de son époque, autant que les positions hiérarchiques qu’il avait occupées.

 Après avoir détaillé son parcours depuis son enfance à Metz, puis à Paris, évoqué ses périodes créatrices, depuis ses premiers opéras-comiques jusqu’à ses dernières œuvres lyriques, il s’est penché sur les grands moments qu’il a vécus, parmi lesquels la remise, au compositeur, de la distinction de grand-croix de la Légion d’honneur par le Président de la République, Félix Faure, à l’occasion de la millième représentation de son opéra « Mignon ».

 

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Ambroise Thomas en 1852
(gravure d'Hippolyte Flandrin)

Bibliothèques-Médiathèques de Metz

Premier Grand Prix de Rome à 21 ans, Ambroise Thomas fut membre de l’Institut de France durant plus de 40 ans, ayant assumé la présidence de l’Académie des Beaux-Arts à cinq reprises, et fut trois fois président des Académies réunies. Le conférencier a évoqué les paradoxes du musicien, à la fois doux et autoritaire, et ce décalage entre le caractère à la fois  gai et profond de ses personnages de théâtre,  et la troublante réserve de celui qui les faisait revivre sur scène. Il a commenté  la position mesurée de Thomas, directeur du Conservatoire de Paris pendant 25 ans, à propos des clivages esthétiques entre wagnérophiles et wagnérophobes, sa douleur ressentie au moment de l’annexion de sa terre natale qu’il ne voudra plus revoir après l’annexion de 1870, et a fait la comparaison entre Thomas et Gabriel Pierné, un autre Messin qui a suivi un parcours artistique un peu similaire. Enfin, le conférencier a situé l’esthétique musicale de ce gardien du Temple, « dernier représentant de l’art lyrique français de son siècle. »

 

 Ambroise Thomas en 1894

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