Le pays messin : la ville éclatée

Résumé de la communication du 4 mars 2010

par Mr. Emile-Pierre GUENEAU,membre correspondant

La ville éclatée s’est développée à partir du phénomène de rurbanisation, encore appelé périurbanisation ou exurbanisation, à partir des années 1970.  Jusqu’alors, la ville s’était développée à partir de ses enceintes en auréoles successives. À partir de cette période, la ville envahit les campagnes sous forme de noyaux urbains en lotissements à proximité des villages autour de toutes les villes.

Cet éclatement urbain, que l’on a nommé aussi polynucléarisation urbaine, porté par l’idéologie de la qualité de la vie et ses mythes de la propriété et de la ruralité, s’inscrit dans un espace fonctionnel limité par les déplacements pendulaires avec la ville-centre.

Une ville « fragmentée » est née qui a bouleversé le caractère même de la ruralité. La campagne, peu à peu envahie par des « fragments urbains », a perdu son identité. Dès lors, l’opposition entre ville et campagne devient un sujet de débat. S’agissant de l’exemple présent de la ville de Metz et de sa campagne, le but de ma communication est de montrer que les limites de la ville-éclatée se confondent avec celles du Pays Messin (ou de la République des Paraiges) réalité historique qui remonte au Moyen-Âge et dont le nom est toujours actuel pour désigner un espace vivant qui se situerait avec la ville éclatée dans les limites de l’arrondissement de Metz-Campagne.